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Perdre le moins de terrain possible

Partis dimanche après-midi de Gijón, Élodie Bonafous et ses concurrents de la Solitaire du Figaro Paprec ont débordé le petit archipel des Sisargas hier, aux environs de 17 heures. 

LA SOLITAIRE DU FIGARO PAPREC 2024
© Alexis Courcoux

Désormais, tous progressent au reaching en route directe vers Royan, propulsés par un flux de nord nord-ouest soufflant entre 8 et 13 nœuds sur une mer qui s’est nettement calmée ces dernières 24 heures mais qui reste délicate. « C’est très irrégulier en force et en direction. Avec les grains qui passent, ce n’est pas évident. Au niveau trajectoire, il ne devrait pas y avoir beaucoup d’options jusqu’à Royan, mais, entre les variations du vent et la vitesse, il y a encore des choses qui peuvent se passer », a relaté la skipper de Quéguiner – La Vie en Rose, ce mardi matin lors de la vacation officielle, alors pointée en neuvième position, à une vingtaine de milles du leader. « Je fais en sorte de faire avancer le bateau le plus vite possible », a ajouté la Finistérienne qui doit être constamment concentrée sur les réglages de son bateau et pour qui les moments de répits vont rester rares d’ici à l’arrivée. Selon les derniers modèles, le vent est en effet prévu de rester très instable dans le golfe de Gascogne avant de se renforcer dans les derniers milles, le long de la côte. Dans ce contexte, les écarts risquent bien de continuer de se creuser par devant. Tout l’enjeu est de contenir l’hémorragie autant que possible car, en réalité, la question du moment est de savoir si Tom Dolan et Alexis Thomas vont réaliser un gros coup ou carrément un hold-up. La réponse sera connue demain en milieu d’après-midi.