Une étape dont le tracé a légèrement été modifié en raison de tout petits airs annoncés au nord des côtes Espagnoles. Exit donc la marque au large du cap Finisterre. Cette dernière est remplacée par le contournement des îles Sisargas, à proximité de La Corogne. « C’est une bonne décision de la part de la Direction de course. Possiblement, on aurait pu se retrouver au cap, où le vent accélère toujours beaucoup, dans une situation similaire à celle de la Sardinha Cup 2022, ce qui, en solitaire, n’aurait pas été très confortable », a commenté la skipper de Quéguiner – La Vie en Rose qui ne franchira donc pas cette fois le fameux promontoire Galicien pour la première fois en solo. « Au final, le parcours est réduit de 100 milles (de 615 à 515, ndlr). Ce sera donc plus court que lors de la première étape mais aussi moins ouvert sur le plan stratégique. Certes, les fichiers ne sont pas encore bien calés mais je ne pense pas que ça tire dans tous les coins et que ce soit une étape qui puisse faire mal au général. A mon sens, cela va plutôt être une course de vitesse. Quand je reste haut ? A quel moment je tire la barre ? Quelle voile je mets ? Telles seront probablement les principales questions », annonce la Finistérienne qui s’attend néanmoins à un début de course délicat. « On va partir avec assez peu de vent puis dans la nuit, on va essuyer le passage d’un grain, assez fort mais express. Le changement de rythme promet d’être un peu radical et ça risque d’être un peu « bourrin » pendant trois-quatre heures », détaille Élodie qui devrait ensuite finir la manche avec des vents moyens ne dépassant pas 15-18 nœuds. « Mon objectif est d’arriver à Royan en étant toujours en situation d’aller chercher la première place ou le podium ensuite. Le bateau est prêt et moi aussi. Je n’ai pas cumulé trop de fatigue sur la première étape car j’ai fait attention de dormir dès que c’était possible. Je me suis également aussi bien reposée à Gijón. Je suis au taquet ! », assure Élodie Bonafous qui devrait se présenter sur la ligne d’arrivée, au large de l’embouchure de la Gironde, entre mercredi soir et jeudi matin selon les derniers routages.