Ce mercredi 4 septembre, à 16h33, Élodie Bonafous a franchi la ligne d’arrivée de la deuxième étape de la Solitaire du Figaro Paprec, bouclant ainsi les 515 milles du parcours entre Gijón et Royan, via les îles Sisargas, en 9e position.
Ce mercredi 4 septembre, à 16h33, Élodie Bonafous a franchi la ligne d’arrivée de la deuxième étape de la Solitaire du Figaro Paprec, bouclant ainsi les 515 milles du parcours entre Gijón et Royan, via les îles Sisargas, en 9e position.
Si la place est correcte, la skipper de Quéguiner – La Vie en Rose déplore toutefois un retard de 2h26 sur le vainqueur, Tom Dolan. « On s’est fait avoir », a résumé la navigatrice à son arrivée au ponton, non sans déception dans la voix. De fait, si ce deuxième round ne s’annonçait pas forcément propice à générer des écarts importants, force est de constater que c’est ce qu’il a fait. « En partant d’Espagne, on avait dit qu’il y aurait peu d’options et on n’imaginait pas qu’il y aurait des écarts pareils au bout du compte. Tout s’est joué au début et ensuite ça n’a fait que partir par devant. Je suis évidemment un peu dégoutée », a relaté la Finistérienne qui regrette une petite erreur commise lors de la première nuit, avant le passage du front. « Une fois que le vent est rentré, c’est un peu devenu le train-train et ça l’est resté jusqu’à la fin. Ça n’a pas été très drôle. C’est clairement une étape où je n’ai pas pris beaucoup de plaisir à naviguer », a raconté Élodie. De fait, si le jeu est resté relativement fermé lors de la traversée du golfe de Gascogne longue de 380 milles, les conditions très instables avec, en prime, une mer pour le moins chaotique, n’ont pas facilité la tâche des marins lors de ces trois jours de mer. « C’était compliqué de faire avancer le bateau. On s’est fait bien secouer. A un moment, j’avoue que mon moral a pris un coup. Malgré tout, je n’ai jamais rien lâché et j’ai, de ce fait, très peu dormi. J’ai gardé en tête le fait que toutes les minutes qui n’étaient pas perdues étaient susceptibles de faire la différence à la fin de l’épreuve, cette dernière se jouant au temps », a ajouté la skipper qui se projette, comme tous les grands champions, d’ores et déjà positivement sur la suite. En l’occurrence sur la troisième et dernière manche dont le coup d’envoi est programmé ce dimanche 8 septembre avec, au menu, 610 milles à destination de La Turballe via l’Occidentale de Sein puis Skerries Bank. « On sait que tout peut se passer jusqu’à la fin sur cette Solitaire du Figaro. De plus, j’ai envie de me faire plaisir au maximum sur cette ultime étape car ce sera pour moi la dernière avant un bon moment ! ».