Les éditions de la Solo Maître CoQ se suivent mais ne se ressemblent pas. En effet, l’an dernier, si la première course avait dû être annulée en raison de conditions trop musclées, ce mercredi, c’est faute de vent suffisant que la Direction de course a dû renoncer à valider la deuxième manche de l’épreuve.
Élodie Bonafous, 8e à la veille de la grande course
« Jusqu’au bout je suis restée concentrée. J’ai pris ça comme un exercice en imaginant que j’étais sur la Solitaire mais en espérant toutefois ne pas y passer la nuit. Ça a été éprouvant pour les nefs mais je me suis donnée à fond jusqu’à ce que le comité de course décide finalement de nous faire rentrer à terre », a commenté la skipper de Quéguiner – La Vie en Rose à son retour au ponton, après avoir passé six heures sur l’eau. « Je crois qu’au final le comité a pris la bonne décision car ce n’était vraiment pas simple. Un coup c’était pour l’un, un coup c’était pour l’autre... Les points positifs de cette journée tronquée sont néanmoins multiples. J’ai pris un bon départ et j’ai fait un bon début de près. Ensuite, il y a eu Il y a eu une alternance de bon et de moins bon mais ce n’était catastrophique », a détaillé la Finistérienne qui occupe la 8e place au classement général provisoire à la veille du coup d’envoi de la grande course prévu ce jeudi à 11h08, au large des Sables d’Olonne. « Lors de la première régate, j’ai pu me rassurer à la fois sur mon genou et sur mes sensations à la barre. J’ai commis quelques erreurs stratégiques sur le bord de près au début mais ensuite je suis plutôt bien revenue sur le reste du parcours. J’aime assez bien ce genre de journée où on sait ce qui a été bien, ce que ne l’a pas été et pourquoi. Je suis « placée » et c’est l’essentiel. Les parcours côtiers, ça peut être compliqué. Le but, sur ce type d’exercice, c’est surtout de ne pas prendre trop de points », a rappelé Élodie qui sait que c’est bel et bien la course off-shore de 391 milles à venir dans le golfe de Gascogne (dotée d’un coefficient 3) qui va déterminer le classement final. « Le programme me plait bien. Le fait d’aller chercher un way-point au large, ça change un peu. On va s’affronter sur de très grands tronçons, chose qu’on n’a pas souvent sur les courses d’avant-saison. Ce sera plutôt un bon entraînement. Il va falloir être plutôt rapide je pense », a annoncé la Bretonne que l’on sait très à l’aise dans les conditions toniques et qui devrait, par conséquent, faire parler la poudre. « On va avoir un peu d’air, faire un long bord de près et terminer par un bord de « poney » comme je les aime », a terminé Élodie Bonafous dont l’arrivée est estimée ce samedi, entre 11h30 et 13h30.