Dans la phase de procédure de départ, alors qu’ils évoluaient travers au vent dans une vingtaine de nœuds, l’une en tribord et l’autre en bâbord, les deux marins sont malheureusement entrés en collision, endommageant leurs bateaux respectifs et n’ayant pas d’autre choix que de rentrer à terre. Pour ce qui la concerne, la skipper de Quéguiner – La Vie en Rose s’en sort avec un bel impact sous la ligne de flottaison. « Romain, qui n’était pas prioritaire, ne m’a pas vue. J’ai tenté de l’éviter en virant pour me dégager de sa route. De son côté, il a essayé d’abattre lorsqu’il m’a vu mais c’était trop tard et les deux bateaux sont entrés en collision. Son bout-dehors a fait un bel impact sur ma coque, transperçant la peau extérieure, la mousse mais heureusement pas la peau intérieure du bateau, ce qui a évité une voie d’eau très importante. Au vu de la force du vent et de l’impact, l’importance des dégats n’est finalement pas si grave, le retour au port aurait pu être bien plus compliqué. », a déclaré la navigatrice qui a ensuite immédiatement sorti son Figaro Beneteau de l’eau et attend désormais les résultats des différentes expertises. Elle espère naturellement démarrer le chantier de réparation au plus vite afin d’être, comme prévu, au départ du Trophée Banque Populaire Grand Ouest le 17 mai prochain à Concarneau.