Propulsés par un flux d’ouest-nord-ouest soufflant entre 7 et 9 nœuds, ils ont d’abord débordé une bouée de dégagement avant de mettre le cap vers le nord pour rallier la Vendée. « On part pour une étape très longue et très incertaine. Je pense que le mot qui pourrait le mieux résumer ce qui nous attend est « variable ». Ça promet d’être hyper compliqué car très orageux et donc très aléatoire. Les secteurs de vent ne seront pas toujours ceux attendus. Il faudra avancer sur la route avec ce que l’on a à l’instant T car ce sera vraisemblablement difficile de construire une stratégie », a commenté la skipper de Quéguiner – La Vie en Rose, 7^e au classement général provisoire à l’issue du premier round, mais bien décidée, malgré le schéma météo délicat annoncé, à améliorer son score. « Dans tous les cas, il va falloir réussir à garder ses nerfs bien accrochés, notamment dans les phases de pétole où il y a toujours une part de chance. On sait que cette manche ne sera pas facile pour le moral car il risque de faire des huit même si, à deux, c’est un peu moins difficile à gérer », a terminé Élodie qui devrait boucler la course entre vendredi soir et dimanche soir prochains. Un créneau très large qui en dit long sur l’instabilité de la situation en Atlantique Nord actuellement !