« Les deux premiers jours de course, au près, ont été un peu costauds car bien humides, bien penchés et bien musclés. On avait hâte que ça se calme un peu mais sur cette portion, on a plutôt bien avancé et on a réussi à faire de bons coups », a commenté la skipper du Figaro Bénéteau 3 aux couleurs de Quéguiner – La Vie en Rose qui a, de fait, longtemps régaté dans le groupe de tête jusqu’au passage de la fameuse dorsale, au large du cap Ortegal, qui a littéralement scotché la flotte avant de la scinder en deux. « Cette crête barométrique a, comme je le redoutais avant même le départ, joué les juges de paix dans ce premier acte. Deux options se sont dessinées. Avec Alex, on a longtemps cru à notre choix jusqu’à ce qu’on se retrouve vraiment tanqués un peu trop longtemps. On a d’ailleurs un peu tout imaginé comme on n’avait plus aucun de nos concurrents à l’AIS. Finalement, au passage du cap Finisterre, on s’est rendu-compte que le paquet de devant n’était pas si loin. On savait qu’on avait 24 heures de portant pour cravacher et essayer de grapiller des places. On a donc activé le mode « poney ». On a navigué au taquet et on s’est bien refaits dans les derniers milles. Au final, comme souvent, ça ne s’est pas joué à grand-chose et on reste globalement plutôt contents de notre course », a terminé Elodie qui va profiter d’un peu de repos avant de participer à un Pro-Am dimanche au large des côtes portugaises, puis de prendre le départ de la deuxième étape mardi, à 11 heures.