Elodie et Alexis, comme les 21 autres duos en lice, ont alors mis le cap en direction de Figuiera da Foz, propulsés par un flux de secteur sud sud-ouest soufflant entre 7 et 10 nœuds. « Les 565 milles qui nous attendent pour rallier le Portugal ne s’annoncent pas si simples. Ils vont être assez complets, avec pas mal de pluie, différents passages de front et donc du vent assez soutenu, mais aussi le passage d’une dorsale et donc de petits airs », a indiqué la navigatrice qui s’attend, par conséquent, à un jeu très ouvert sur ce premier acte, notamment du côté de la pointe ibérique. « Le débordement du cap Finisterre s’annonce relativement complexe car ça risque de tamponner. En réalité, on ne sait pas trop à quelle sauce on va être mangés car les fichiers divergent mais on peut s’attendre à des surprises à cet endroit. Il faudra être dans le bon tempo mais aussi savoir se montrer opportuniste. La bonne nouvelle, c’est qu’ensuite, les alizés portugais sont bien établis. Cela promet 24 heures bien toniques sous spi pour finir et écarte une éventuelle arrivée scabreuse dans la pétole comme il peut y en avoir parfois dans cette région », a détaillé Élodie qui devrait, en principe, boucler cette première étape dans la journée de vendredi.