Ces dernières 24 heures ont été redoutables. Entre la mésaventure de Kito de Pavant, à présent embarqué à bord du Marion Dufresne, l’avarie de pompe de ballast de Thomas Ruyant, l’abandon de Sébastien Josse et le changement de trajectoire de Romain Attanasio et Éric Bellion pour réparer, les mauvaises nouvelles se sont, en effet, succédées.
« Erwan Steff, mon garde-fou »
Rien à déclarer, en tous les cas, du côté de Yann Eliès, désormais 5e au classement, qui poursuit son chemin à 18-19 nœuds de moyenne dans le dernier tiers de l’océan Indien. Malgré tout, son équipe à terre veille. Avant son départ des Sables d’Olonne, le 6 novembre dernier, nous avions justement demandé au skipper de Quéguiner – Leucémie Espoir de nous dire un mot sur les hommes de l’ombre qui restent en alerte lorsqu’il est en mer afin de parer à tout incident. Voici sa réponse : « Lorsque je suis en course, Erwan (Steff, le Directeur administratif et logistique de son projet) ne va pas au cinéma, ni en week-end au bout du monde. Il reste accroché à son téléphone 24 heures sur 24. Je ne me pose même pas la question de savoir où il est, je sais qu’il est là. Entre lui et moi, il existe un lien indéfectible et j’ai entièrement confiance en lui depuis mon accident en 2008. Je sais qu’il se pliera en quatre pour m’aider, dans la limite, bien sûr, de ce qui est autorisé. C’est véritablement mon garde-fou. Son numéro de portable est l’un des rares que je connaisse par cœur. »