Alors que les leaders du Vendée Globe cavalent à 20 nœuds de moyenne poussés par un flux de nord soufflant à 25 nœuds au beau milieu de l’Atlantique Sud, s’approchent des Quarantièmes rugissants (34°Sud pour Hugo Boss) et sont plus que bien partis pour établir des temps canons au cap de Bonne Espérance, Yann Eliès tente de rester dans un petit couloir de vent via un virage plus serré vers l’est (400 milles plus au nord que la bande des sept premiers). Pour l’heure, il parvient à avancer à 16 nœuds tandis que ses plus proches poursuivants peinent à atteindre les vitesses à deux chiffres. Mais plus que de garder à distance les Dick, Le Cam, Ruyant et autres, toujours relégués à plus de 150 milles de son tableau arrière ce lundi, l’enjeu pour le skipper de Quéguiner – Leucémie Espoir reste avant tout de limiter au maximum les dégâts au pointage avant l’entrée dans l’océan Indien. On s’accroche !