Alors que les leaders ont touché le vent de nord qui souffle devant un front froid en route vers le grand Sud et alignent les milles à vitesse grand V avec des pointes à 27-28 nœuds, Yann Eliès, lui, a, ainsi qu’il le redoutait, raté le « train » au large du cap Frio.
Ca part devant et ça revient derrière
Résultat des courses, ce samedi matin, il compte 611 milles de retard sur le leader et cela ne va pas s’arranger puisque pendant qu’Alex Thomson et ses cinq plus proches poursuivants vont enquiller jusqu’à 500 milles par jour - voire plus -, le skipper de Quéguiner – Leucémie Espoir va devoir batailler dans les petits airs à l’arrière de la dépression orageuse pendant plusieurs jours au large des côtes brésiliennes. Par conséquent, il va non seulement voir les premiers continuer de creuser l’écart mais en plus, il va subir le retour du peloton dans son tableau arrière. Le week-end risque d’être un peu dur pour le navigateur Costarmoricain…