Les efforts requis pour pousser un monocoque IMOCA à son maximum pendant trois mois sur toutes les mers du globe sont aussi divers qu’intenses. Yann Eliès, comme une grande majorité des marins engagés sur un tour du monde en solitaire, se doit d’avoir un excellent fond physique.
L’importance de la préparation physique
Comment le skipper de Quéguiner – Leucémie Espoir s’est-il préparé spécifiquement en vue de cette échéance. Voici sa réponse : « Pour commencer, j’ai arrêté de fumer (rires) ! J’ai vraiment mis le paquet car je sais l’importance d’arriver en forme sur ce type d’exercice. J’ai réussi à intégrer la préparation physique dans mon planning mensuel mais aussi dans mon rythme de vie, ce qui est déjà un gros cap de franchi pour quelqu’un comme moi car je ne fais pas partie de ces gens totalement accros au sport. Je suis content parce que ça porte ses fruits. Lors des stages à Port-la-Forêt, je me suis senti bien. C’est important car nous naviguons sur des bateaux super exigeants et si nous n’avons pas le niveau physique, nous nous faisons tout de suite dépasser par la machine. Le cardio est indispensable pour la résistance, plus encore que la force physique. C’est pourquoi j’ai fait énormément de vélo de route, de VTT, de rameur, de surf et de Paddle. Une chose est sûre : je n’ai jamais été aussi en forme qu’actuellement ! »