Ne pas perdre le fil et rester amariné : telle est la volonté de Yann Eliès, conscient que trois semaines à quai avant un grand départ ne sont pas forcément faciles à gérer pour l’organisme du marin.
Ne pas perdre le fil et rester amariné
« Dans ces périodes, on a tendance à s’éloigner un peu de nos origines et je m’en suis encore rendu compte pas plus tard que dimanche dernier, en effectuant une sortie avec l’équipe de TF1 alors qu’il y avait un peu de mer », a commenté le skipper de Quéguiner – Leucémie Espoir. Voilà pourquoi il a choisi d’avoir son Figaro à poste dans le port des Sables d’Olonne, non loin de son 60 pieds. « C’est un truc qui me trottait dans la tête depuis longtemps. L’idée du Figaro est venue tout de suite car c’est un bateau hyper simple à mettre en œuvre », a ajouté Yann qui a donc effectué une dizaine d’heures de navigation, entre 10 heures et 22 heures, hier. « C’était vraiment sympa. J’ai eu un peu tous les types de conditions, avec de 10 à 20 nœuds. J’en ai profité pour faire le tour de l’île d’Yeu et j’ai aussi apprécié de retrouver le support sur lequel je n’avais plus mis les pieds depuis l’hiver dernier », a déclaré le marin, ce mercredi matin, peu avant de filer en interview avec France Bleu et de participer au Café de la Marine aux côtés des médaillés olympiques et paralympiques, Charline Picon, Pierre Le Cop et Damien Seguin.