Huitième depuis la création de l’épreuve en 1989, le Vendée Globe qui s’apprête à partir le 6 novembre prochain, à 13h02 sera forcément différent des précédents. Et pour cause, un tour du monde ne ressemble jamais à aucun autre. Mais qu’est-ce qui pourrait bien faire la ou les particularités de celui-ci ? C’est ce que nous avons demandé à Yann Eliès.
La révolution des foils et la régate au contact
« Je pense que c’est un bateau à foils qui va gagner ou que si ce n’est pas cette fois, ce sera celle d’après, en 2020. Le foil, c’est vraiment la révolution de ces cinq dernières années dans notre sport et, sans conteste, celle des dix à venir. Au début, on pensait que cela ne concernerait que les engins de plage or, aujourd’hui, cela touche tous les compartiments de la voile, du kitesurf au Maxi. Autre point qui risque de vraiment différencier ce Vendée Globe des autres, c’est que l’on risque d’assister à de la régate au contact à tous les étages. Lors de la dernière édition, nous avons observé un superbe duel entre François Gabart et Armel Le Cleac’h avec, à l’arrivée, un écart de trois heures seulement à l’issue de 78 jours de mer. Cette fois, je pense que nous allons voir ce même type de scénario, mais dans l’ensemble du Top 10. C’est, en tous les cas, ce que j’espère ! »