Ce lundi, nous avons posé à Yann une question toute simple : pourquoi le Vendée Globe ?
Pourquoi le Vendée Globe ?
« C’est un rêve de gamin. Je me rappelle du premier départ de la course, en 1989, et de ce que cela avait représenté à l’époque. Je garde en tête les images du départ mais aussi et surtout de celle du bateau de Philippe Poupon (Fleury Michon X, ndlr) qui, couché par une vague, est ensuite resté bloqué à 90 degrés. Cette première édition m’a vraiment marqué mais j’ai aussi été touché, lors des suivantes, par les disparitions de Mike Plant lors de son convoyage vers les Sables d’Olonne et de Nigel Burgess dans le golfe de Gascogne en 1992, puis par celle de Gerry Roofs, en 1997, pris dans la tempête dans le Pacifique. Toutes ces histoires m’ont, forcément atteint quand j’étais plus jeune mais c’est aussi le cas des victoires d’Alain Gautier ou de Christophe Auguin. Elles ont fait qu’un jour, je me suis dit « pourquoi pas, moi aussi, participer à cette course légendaire ? ».