« Il y avait baston. Nous avons profité de l’occasion pour tester une petite voile de portant avant la Transat Jacques Vabre qui arrive à vitesse grand V. Sur ce type d’épreuve, il est très courant de commencer par quatre ou cinq jours avec 25 à 50 nœuds. Jusqu’ici, nous avons eu peu d’opportunités de naviguer dans du vent fort car les conditions, ces derniers mois, ont plutôt été idylliques. Du coup, nous avions pas mal de questions concernant l’utilisation de notre voile et cette sortie nous a permis d’y répondre en partie, même si nous avons pu voir que ce n’était pas simple », a-t-il commenté. « D’ici au départ de la Transat, il reste finalement assez peu de temps. Maintenant, nous devons rentrer dans le détail, en particulier celui des réglages », a expliqué le marin qui a effectué sa banque image hier, et qui débute un stage de trois jours organisé par le Pôle Finistère Course au Large à Port-la-Forêt, ce mardi, avec cinq de ses futurs concurrents. « Nous allons enchainer les confrontations en baie, mais aussi les speed-tests et les manœuvres.  Nous savons que nous sommes un peu déficitaires à certaines allures, en l’occurrence au près et à toutes les allures jusqu’à 90° du vent. L’idée, c’est de continuer d’engranger de l’expérience et d’être vraiment performant le jour J », a souligné Yann Eliès, rappelant par ailleurs qu’à l’issue de cette session d’entraînement, une grosse opération est prévue, à savoir le changement de la quille de son bateau. « J’attends ça avec impatience car ça a pris un peu de retard. J’ai vraiment hâte de voir ce que ça donne. ». Ca tombe bien, nous aussi…