Au programme : des courants, des cailloux, des effets de site, des algues mais également une météo complexe, ce qui promet d’ouvrir le jeu en grand et ce, dès le départ. « Ce qui nous attend est très imprécis. On se fait déjà quelques nœuds au cerveau. On sait que l’on va composer avec des vents globalement assez légers et qu’il risque d’y avoir pas mal de transitions. Il va indiscutablement falloir faire preuve de finesse », a assuré la skipper du Figaro Beneteau 3 aux couleurs du Groupe Quéguiner et de l’association La Vie en Rose qui espère, avec son acolyte, déjouer un maximum des nombreux pièges qui jalonnent le parcours de l’épreuve entre treize des quinze les îles du Ponant. « Comme la situation est assez aléatoire, il va falloir bien observer ce qui se passe et prendre les choses comme elles viennent. Il va falloir vite rentrer dans le match car dès les premiers milles, avec les renverses de courants et les effets de brise thermique, il est possible que des écarts se creusent d’emblée », a ajouté la Finistérienne qui s’attend toutefois à ce que l’élastique se tende puis se détende régulièrement tout au long du tracé, y compris sur la fin où la situation ne semble aujourd’hui plus aussi claire qu’elle l’était il y a encore il y a 48 heures. « Ça risque d’être un coup à l’un, un coup à l’autre. Il ne faudra donc pas trop se prendre la tête mais rester focus jusqu’au bout. Ce ne sera pas très venté, on l’a dit, mais en termes de rythme, ce sera sacrément dosé ! », a promis la navigatrice qui s’attend à une course intense, avec une multitude de petits tronçons à gérer et, par ricochet, peu de moments de répit. « Corentin est en forme olympique et moi aussi. Ça va être trépidant ! », promet Élodie Bonafous dont l’arrivée est, en principe, prévue dans la matinée de jeudi, après plus ou moins cinq jours de mer.