Ce mardi 19 avril à 11h50, Élodie Bonafous et les 32 autres marins engagés dans la 19e édition de la Solo Maître CoQ se sont élancés sur la grande course offshore de l’épreuve, un morceau de 340 milles finalement réduit à 317 milles, en raison de tirs militaires prévus dans la zone des Birvideaux.
Des premiers milles cruciaux
« Il ne va pas falloir se rater sur les premiers milles, lors de la descente vers Ré, ni lors du contournement de l’île durant lequel on va enchaîner les virements de bord au ras de la côte, tout en gérant au mieux les courants », a expliqué la skipper du Groupe Quéguiner, consciente qu’il lui faudra ensuite également bien ajuster sa trajectoire lors de la remontée vers Yeu avant d’entamer celle vers Belle-Ile, pour accrocher le bon wagon avant la suite. Une suite qui devrait, si l’on en croit les derniers fichiers météo, s’apparenter essentiellement à une course de vitesse. « Si le début promet d’être intense, ensuite il faudra surtout soigner sa conduite, sa vitesse et ses réglages de voiles pour être le plus rapide possible », a détaillé la Finistérienne qui devrait déborder Belle-Ile jeudi au lever du jour avant d’attaquer un long bord de portant vers Rochebonne puis de se présenter sur la ligne d’arrivée en début de matinée, jeudi. « Selon les routages, on devrait passer moins de 48 heures en mer. On part pour un joli sprint ! », a terminé Elodie.