Sardinha Cup : dernière répétition avant la Transat en Double
« La Sardinha Cup va nous servir de répétion générale » explique Tanguy Le Turquais, le skipper de Quéguiner - Innoveo. Car si le duo s’est entraîné à Lorient cet hiver, il va enfin se découvrir en conditions réelles en course. D’abord sur la petite course de 300 milles, entre aujourd’hui et vendredi, avant de reprendre le large dimanche pour la 2nde course, de 800 milles.
Les objectifs du duo sont assez clairs : remporter la course, même si Tanguy et Corentin ont conscience que plusieurs duos peuvent prétendre à la victoire. De nombreux ’sous-objectifs’ sont également au programme : « Trouver nos marques, apprendre à vivre ensemble, voir ce qui fonctionne sur le bateau, tout en ne perdant pas de vue que l’objectif principal est la Transat en Double », dont le départ sera donné le 09 mai.
Un gros programme donc pour le duo de Quéguiner - Innoveo. Tanguy peut compter sur l’expérience de Corentin, qui a lui aussi navigué pendant deux saisons à bord du Figaro Bénéteau 3 : « Corentin connaît parfaitement le bateau et c’est la force de notre duo. » En effet, lorsque l’un se repose, il peut avoir une entière confiance en l’autre, qui saura faire avancer le bateau.
Et concernant l’organisation à bord ? Les rôles se sont définis naturellement : Corentin se penche sur la stratégie et la météo alors que Tanguy s’occupe du côté technique et de l’avitaillement : « Corentin sera plus concentré sur la trajectoire et moi je manœuvrerai davantage. » D’ailleurs, à quoi faut-il s’attendre sur cette étape ? Ce sera une 'petite' étape de 300 milles nautiques environ. Les concurrents partiront de Saint-Gilles-Croix-de-Vie et mettront le cap vers Arcachon. Ils reviendront ensuite viser une porte au niveau de Saint-Gilles-Croix-de-Vie puis iront faire le tour de l’île d’Yeu, avant de se rejoindre la ligne d’arrivée, devant le port vendéen. « C’est une petite étape avec beaucoup de transitions. Nous n’aurons pas le temps de mettre en place des quarts. Quand ce sera plus calme, on en profitera pour se reposer chacun son tour. Et si des moments plus denses sont annoncés, nous nous se reposerons avant car nous devrons être tous les deux sur le pont … ça dépendra vraiment des conditions des conditions. » explique Corentin.
Et si le duo part avec de nombreuses questions, il espère bien avoir quelques réponses dans trois jours, et encore davantage à l’issue de la Sardinha Cup. En tous cas, ce matin, sur les pontons, les deux marins affichaient un air serein sous le soleil vendéen.