À 16 heures ce samedi, ils se sont élancés par vague de huit à dix bateaux, à une minute d’intervalle. Yann Eliès, lui, a pris le cinquième et dernier départ, ainsi que l’ont décidé les organisateurs, avec l’ambition de ne surtout pas gagner ce prologue disputé sous forme de contre-la-montre de six milles, dans l’estuaire de la Gironde, superstition oblige. « Le but est de ne surtout pas terminer premier. Il va donc falloir traîner les pieds le plus longtemps possible, mais surtout faire attention de ne pas taper de bille de bois ou autre. Un prologue, c’est toujours particulier mais ça a quand même un petit côté technique sympa. C’est bien de se retrouver seul sur le bateau avant de partir. Cela permet de vérifier que chaque petite chose est bien à sa place car on le sait, la victoire se niche généralement dans le détail. Ce matin, j’ai par exemple retiré une petite cuillère pour gagner un peu de poids puis vérifié de nouveau que les lampes étaient bien chargées. Je vais aussi veiller à ce que tout soit super propre dans « ma chambre » parce que, normalement, à partir de maintenant, plus personne, hormis Erwan Steff et moi, ne va monter à bord », a indiqué le skipper de Quéguiner – Leucémie Espoir qui a rendez-vous, rappelons-le, demain à 14h30, pour le grand départ.