Ce dimanche, Yann Eliès progresse au portant, à 16 nœuds de moyenne, en avant du front qui devrait le conduire jusqu’en Bretagne, et le moral semble bon à bord de Quéguiner – Leucémie Espoir qui s’apprête à passer sous la barre des 1 000 milles restant à parcourir dans la soirée.
« Dans la joie et la bonne humeur »
« Ça va un petit peu mieux, mon Jeannot (Jean Le Cam) s’est calmé un petit peu dans mon sud-est. Il s’est pris trois nœuds dans la vue au dernier classement, donc ça ce n’est pas mal. On se rapproche grandement de l’arrivée dans la joie et la bonne humeur, pas comme notre ami Jérémie Beyou. On va avoir des conditions un peu musclées jusque dans le golfe de Gascogne et, ensuite, on fera du près. Les routages me font aller du côté de Belle-Ile, entre Belle-Ile et Groix. Ca a l’air d’être le schéma classique de l’arrivée cette année. On va passer dire bonjour à la maison avant de rentrer aux Sables. C’est dur en même temps parce que on peut presque faire coucou aux enfants mais c’est aussi sympa de longer la côte comme ça. De se dire qu'on a réussi à faire un Vendée Globe, justement parce qu’en entraînement, en course ou en croisière on a longé ces côtes maintes fois en large et en travers. J’espère qu'on aura un peu de visibilité à certains moments. On va se remémorer les bouées, les phares. Il y a pire comme endroit ! », a conclu Yann.