Après avoir quitté l’océan Indien et fait son entrée dans le Pacifique, hier en fin de journée, en franchissant la longitude du cap South-East, le point le plus méridional de l’île de Tasmanie, Yann Eliès retrouve petit à petit des conditions plus raisonnables. C’est, en effet, dans une vingtaine de nœuds de vent qu’il évolue aujourd’hui, ce qui lui permet de souffler un peu après de longues heures passées sous J3 et quatre ris dans la grand-voile à « serrer les fesses ». Reste que ce petit « répit », si l’on peut parler de répit dans ce type de conditions, pourrait bien être de courte durée. Une nouvelle dépression est, en effet, en train de se creuser au sud de la Nouvelle-Zélande…