Depuis la nuit dernière, le vent n'a fait que monter sur la zone où se trouve Yann Eliès, au sud de la Tasmanie, et, ce mardi, ca cogne fort là où il se trouve. Car en plus des 50 à 60 noeuds de vent qu'il subit, le skipper de Quéguiner-Leucémie Espoir doit faire face à une mer démontée.
En plein dedans!
" J'ai le moral un peu miné, c'est la deuxième dépression que je me prends. Je m'inquiète pour moi et pour le bateau. Je suis soucieux, surtout quand je vois les copains de devant filer", a notamment commenté le navigateur, qui n'a pas d'autre choix que de jouer la carte de la prudence à fond et qui a carrément préféré se mettre à la cape pour laisser passer le plus gros de la tempête afin de minimiser les risques au maximum. De fait, pour l'heure, il n'est plus question de penser à la course mais seulement à se préserver au mieux...