Yann Eliès l’avait annoncé hier, le renforcement des alizés favoriserait les premiers et les écarts se creuseraient. Le fait est que le skipper de Quéguiner - Leucémie Espoir ne s’est pas trompé.
Des alizés perturbés
Ce vendredi après-midi, alors qu’il est remonté en 8e position au classement, il affiche un retard de 111 milles sur le leader (Armel Le Cleac’h) alors qu’il en comptait 37 hier à la même heure. Cet écart devrait maintenant peu évoluer d’ici au passage du Pot-au-Noir, Yann progressant désormais à la même vitesse que les leaders (entre 17 et 20 nœuds). De fait, tous naviguent actuellement dans les alizés. Seul hic, ce vent qui souffle du nord-est n’est pas très stable en force et en direction, largement perturbé par les îles Canaries qui culminent à plus de 3700 mètres. Ce relief crée des perturbations importantes. Il a d’ailleurs obligé les marins à contourner l’archipel largement (entre 150 et 200 milles dans l’ouest). Pour corser le tout, une masse nuageuse orageuse se trouve pile-poil sur la route. Yann et les autres doivent donc manœuvrer sous les grains pour maintenir une vitesse élevée. Pas aussi simple qu’il n’y parait les alizés…