Lors d’un tour du monde, même avec la meilleure préparation qui soit, il est quasiment impossible d’échapper à quelques petits pépins techniques. Voilà pourquoi les 29 marins engagés dans le Vendée Globe ont soigneusement établi une liste de matériel de « spare » à embarquer à bord. Une liste pas aussi simple à dresser qu’il n’y parait dans la mesure où, pour des raisons évidentes de poids et d’encombrement, il est impératif de faire des choix.
Matériel de rechange : l’importance des choix
Yann Eliès nous explique : « Il faut trancher et, en général, on le fait en fonction de ce que l’on sait faire ou pas. De fait, nous n’avons pas tous les mêmes capacités de bricoleurs ou de technicien et ça ne sert à rien d’emmener un outil que l’on ne sait pas utiliser. Le point positif, c’est qu’un certain nombre de choses à bord sont redondantes. Il faut donc se concentrer sur l’essentiel, faire en sorte de n’emmener que l’indispensable, comme un désalinisateur ou un générateur par exemple. Il faut faire attention au poids pour rester performant mais toutefois doubler certains systèmes pour pouvoir continuer la course sans s’arrêter sans oublier que, parfois, avoir des solutions de back-up un peu dégradées fait perdre moins de temps que de tenter de tout remplacer. »