Après avoir quitté la marina de North Cove ce matin, Yann et les autres concurrents de la New-York – Vendée ont rejoint la zone de départ en parade avant de s’élancer en direction des Sables d’Olonne, à 21h45 (heure française), près d’Ambrose Light, dans le brouillard et poussés par une brise de sud soufflant entre 12 et 15 noeuds .
Bye-bye New-York
Le menu à présent ? 3 100 milles à parcourir, des pièges à éviter et du vent soutenu. « Dans un premier temps, nous allons longer la côte tout en évitant les zones de navigations interdites définies par la Direction de course. Il y en a eu pas mal d’ajoutées ce matin lors du dernier briefing et moi, ça me va plutôt bien car je redoutais justement le passage des bancs de sables de Nantucket. Cela n’empêche qu’il faudra quand même être vigilant », a commenté Yann peu après son passage sous le pont de Verrazano – Narrows marquant la sortie de New-York. « Le temps va se couvrir petit à petit et très vite, nous attaquerons une semaine de portant –c’est-à-dire les ¾ de la course – avec des conditions un peu sportives car nous devrions finalement avoir entre 25 et 40 nœuds. L’avantage, c’est que ça va aller vite (huit jours environ, ndlr). De plus, du portant, c’est justement ce que nous venons chercher pour nous caler en vue du Vendée Globe car c’est l’allure qui domine pendant un tour du monde », a conclu le skipper de Quéguiner – Leucémie Espoir.