Alors que les Ultime Macif et Sodebo, sont arrivés au bout de leur Transat Jacques Vabre et trônent fièrement au coeur de la Marina d’Itajaï, les premiers IMOCA ont encore mille milles nautiques à avaler avant de pouvoir exulter. Et en ce treizième jour de course, le moral en a pris un coup à bord de Quéguiner- Leucémie Espoir.
Touché, mais pas coulé !!
Longtemps au contact avec Banque Populaire VIII, et PRB qui mène toujours la danse chez les 60 pieds, Yann Eliès et Charlie Dalin ont perdu pas mal de terrain sur leurs adversaires directs dans la nuit, distancés de 95 milles par Vincent Riou et Sébastien Col, à la latitude de Salvador de Bahia ce matin. Un écart surprenant lorsque l’on sait que le bateau est toujours à 100% de son potentiel, et que le briochin et son co-skipper ne se sont accordé aucun répit, pour tenter de freiner l’hémorragie . Comment expliquer un tel écart, si ce n’est pas un petit passage à niveau qui, peu après Récife, a permis à PRB et Banque Populaire VIII de s’échapper dans un vent généreux, alors que derrière, Eole a cruellement molli.
Si la situation est dure à accepter, baisser les bras n’est pas le genre de la maison. Bien décidés à saisir la moindre opportunité de combler ce retard, Yann est Charlie savent que la météo autorise encore tous les espoirs dans cette descente le long des côtes brésiliennes. En effet, le vent devrait faiblir par devant à l’approche du Cap Frio pour permettre à Quéguiner- Leucémie Espoir de revenir dans le match avant de pénétrer dans le Golfe de Rio. Les prochaines 24 heures seront cruciales.