«Nous avons débuté très tôt pour laisser le temps à SᵗMichel-Virbac de faire son test à 180 degrés, et de passer à la jauge, car après il n’y a pas assez d’eau avec la marée. Quand on peut rendre service aux petits copains, c’est toujours sympa.» Premiers à entrer en piste, Yann et sa troupe auraient aimé boucler l’opération dans la journée, mais un imprévu a perturbé leurs plans : «Nous avons eu une petite surprise sur une pièce qui s’est oxydée beaucoup plus vite que prévu. Il a fallu en commander une nouvelle qui n’arrivera que demain. Nous sommes déçus car ça décale le timing d’une demie-journée, mais ça aurait pu entrainer une avarie sur la Transat Jacques Vabre, donc il vaut mieux que ça arrive maintenant. Il faut voir le bon côté des choses», relativise Yann. En stand-by, l’équipe devrait remettre le bateau à l’eau demain midi, puis des tests seront réalisés lundi. «Normalement, cette quille doit nous apporter plus de fiabilité, car elle est en inox, un matériau plus fiable que le carbone. Ce bateau a déjà perdu deux quilles, donc nous voulions assurer le coup, et nous en avons profité pour gagner aussi en matière de performance en reculant un peu le centre de gravité» confie le skipper de Quéguiner-Leucémie Espoir, qui testera ce nouvel appendice dès vendredi prochain à l’occasion du Trophée Azimut. Il participera ensuite à un dernier stage à Port-la-Forêt, avant le convoyage pour le Havre d’où s’élancera la Transat Jacques Vabre le 25 octobre prochain.