Partis de Concarneau jeudi, les 33 concurrents de la Solo Guy Cotten auront pu profiter de conditions météo très variées tout au long du parcours . Tanguy Le Turquais a réalisé un très bon début de course à bord de Quéguiner - Innoveo. Il a rapidement joué aux avant-postes, avant que les cartes ne soient complètement redistribuées. La faute à des orages avec lesquels ils ont dû composer le long des côtes du Finistère Sud. Une fois les Birvideaux passés, le vent s’est renforcé. C’est alors une course de vitesse que se sont offert Tanguy et ses concurrents. La fin de la Solo Guy Cotten s’est jouée sur le fil, dans des conditions très dynamiques. C’est finalement Tanguy qui s’impose, à bord de Quéguiner - Innoveo… avec 20 secondes d’avance !
 

Sur cette course, Tanguy souhaitait confirmer ses excellents résultats obtenus en double en début de saison et grappiller des points en vue du championnat de France de course au large. Objectifs remplis pour le skipper de Quéguiner - Innoveo grâce à ce podium obtenu en baie de Concarneau ! Un résultat qui conforte Tanguy :

«  On est un peu salé, un peu humide et fatigué. Mais en fait on a réussi à dormir un petit peu petit quand même. Pas du tout les 24 premières heure et je me suis dit « oh la la si je ne dors pas pendant 2 jours, comment est-ce que je vais finir ? » mais finalement, je ne suis pas tant fatigué. C’était des super conditions, très très dynamiques ! 

L’arrivée était hyper tendue avec Guyot ! En plus, nos 2 sponsors sont brestois et ils se connaissent bien, donc il y avait une vraie bataille d’égo !  C’était génial, Pierre a attaqué comme il pouvait, dans tous les coins, il doit finir à 5 secondes derrière, sur la ligne. C’est chouette. Cette fois je suis devant, peut-être que la prochaine fois ce sera lui… C’était cool en tous cas.

Ca m’a permis de valider ma méthode. Je ne suis pas quelqu’un qui ait très confiance de façon générale, donc j’ai beau finir 3e je n’aurai pas plus confiance. Mais je sais que je suis sur la bonne voie. J’allais plutôt vite, même si je n’étais pas le plus rapide. C’est un podium que je prends volontiers, mais il faut garder la tête froide pour solitaire. Le bilan est que tout a bien fonctionné ! 

Maintenant, on va s’occuper un peu du bateau. J’ai tiré dessus comme un ours pendant 2 jours. En même temps, on a tout eu ! Des orages et surtout 2 dépressions en 2 jours. C’était épuisant. On n’a pas arrêté de manoeuvrer : ça ne fait que 2 jours qu’on est parti, j’ai mal partout comme à l’arrivée d’une transat ! »

Maintenant, place à un petit chantier pour le bateau, dont la prochaine échéance est la Solitaire du Figaro, le 18 août prochain à Saint-Nazaire.