Mais la météo est venue jouer les trouble-fêtes : il n’y a pas un souffle d’air sur le plan d’eau devant Saint-Nazaire. Il  faut ajouter à cela le grand coefficient de marée, jamais neutre dans un estuaire comme celui de la Loire, et l’heure du départ. En effet, la direction de course ne peut lancer une étape après l’heure du coucher du soleil, puisque les départs sont interdits la nuit. Le départ étant annoncé à 19h15 et le soleil se couchant à 20h12, la marge de manœuvre est très petite.


Tanguy Le Turquais, Groupe Quéguiner – Innoveo : « C’est un format d’étape particulier, dans un contexte complexe : il y a beaucoup d’incertitudes, que ce soit dans l’organisation, au niveau de la météo, etc. Mais j’ai hâte d’y être ! Ca me ferait plaisir de performer sur cette étape. Je suis déçu de ma Solitaire, donc terminer sur une bonne note serait une vraie satisfaction. On verra ça cette nuit ! »

Yann Éliès, Quéguiner Matériaux – Leucémie Espoir : « Cette 4e étape risque de ne pas forcément avoir lieu ou de ne pas aller au bout puisque les contraintes de timing sont hyper serrées. Il faut que le départ soit donné avant l’heure du coucher du soleil, puis que nous soyons à l’île d’Yeu avant 10h demain – pour l’instant, les routages nous donnent 5h du matin, etc. Il n’y a pas de vent, avec une situation orageuse qui donne beaucoup d’incertitudes dans les prévisions météo, des gros coefficients de marée qui génèrent des courants … ce n’est pas simple à organiser ! Sportivement, ça m’embêterait que ça chamboule vraiment le classement, alors que ce n’est pas un format classique d’étape de Solitaire. Ça va être compliqué, tout le monde est fatigué … mais j’aimerais remonter jusqu’à la 5e place. »