« Les réparations sont actuellement toujours en cours et il reste un peu de travail à faire mais nous allons pouvoir remettre à l’eau demain matin à la première heure. Tout ne sera pas à 100% mais le principal reste que le bateau puisse reprendre la mer. J’avoue que lorsque je me suis retrouvé sur les cailloux, je n’étais pas sûr de pouvoir continuer la saison mais les dégâts ne sont pas si graves et surtout, j’ai la chance d’être très bien entouré. J’ai passé pas mal de temps à tout mettre en place le premier jour mais, depuis, Henri Lechartier, mon préparateur, et Youn Madec ont pris les choses en mains, ce qui fait que j’ai même réussi à me reposer », explique le skipper du Figaro Bénéteau 3 aux couleurs de Quéguiner – Kayak, forcément soulagé de pouvoir reprendre la course.
« J’espère retrouver rapidement de la confiance à bord car la dernière fois que j’ai navigué dessus, ça a quand même été bien traumatisant. J’ai hâte de voir que tout fonctionne après avoir été aussi maltraité. Je vais essayer de faire une belle course, sans aucun problème cette fois. La Solitaire, cette année, est vraiment tordue. J’ai loupé trois étapes et j’espère ne pas en louper une quatrième. En tous les cas, je pars sans pression puisque ça ne pourra pas être pire. Evidemment, si je pouvais terminer par une belle performance, ce serait une belle petite revanche mais c’est difficile de se projeter en termes de résultat. Personne n’ose d’ailleurs le faire car tout le monde a reçu une punition à un moment ou à un autre », a ajouté le Vannetais qui s’attend, une fois, encore, à une étape piégeuse.
« Ça devrait être la mistoufle une nouvelle fois car il reste des petits minimums dépressionnaires qui trainent en Manche et qui provoquent du vent faible et de l’aléatoire. Il va donc falloir composer avec et il risque d’y avoir des options assez tranchées. Je crois que l’on va encore assister à de gros écarts sur cette dernière manche », a terminé Tanguy. Verdict dans la nuit de mardi à mercredi.