Après avoir débordé Bishop Rock hier aux environs de 18h30 en 36e position, Tanguy Le Turquais a réalisé une très belle remontée au classement la nuit dernière.
Course de sangliers
Le skipper de Quéguiner – Kayak qui joue actuellement des coudes avec Anthony Marchand (deuxième de l’épreuve en 2018), pointe, en effet, en 18e position ce mardi. Assurément l’un des plus rapide de la flotte depuis que le vent s’est renforcé, le Vannetais confirme ainsi son aisance dans les conditions toniques. Car oui, si les premiers milles de cette deuxième étape de la 50e Solitaire Urgo Le Figaro se sont déroulés à petite vitesse malgré les passages de grains qui n’ont pas laissé beaucoup de répit aux marins, le rythme est désormais radicalement différent pour les Figaristes, la faute à l’arrivée d’une petite dépression. A la clé, un flux de nord nord-ouest qui s’est considérablement renforcé pour atteindre 35 nœuds, sur une mer courte qui plus est. « Plus il y a de vent, plus ça me va, sauf, évidemment, si je casse quelque-chose », avait confié Tanguy avant le départ. Le voilà servi, mais il le sait, dans ces conditions, une sortie de piste ou un pépin technique est vite arrivé, en témoignent les abandons, ces dernières heures, de Julien Pulvé, Cécile Laguette, Martin Le Pape et Thomas Ruyant. Attaquer mais pas trop : tel est l’enjeu du moment, d’autant que le plus fort du gros temps est annoncé pour la mi-journée, c’est-à-dire plus ou moins au même moment où les solitaires vont enrouler la marque de Needles Fairway, et mettre le cap sur la Grande Basse de Porsall.