« Si on avait continué comme prévu après les Sables d’Olonne jusqu’au Banc de Guérande, la course aurait été très longue et on aurait dû composer avec des zones de molle mais vu notre positionnement on aurait finalement eu plus de temps pour tenter de se refaire un peu », a commenté Tanguy Le Turquais peu après son arrivée, forcément un peu déçu de terminer 25^e de ce premier round. « Ce que l’on va surtout retenir de cette première étape, c’est qu’on a pris un très bon départ et qu’on a fait un très bon passage à la première bouée au vent. Après ça, malheureusement, on a fait que perdre des places. Je ne m’explique pas trop pourquoi. Ma théorie, c’est qu’on a pris quelque chose dans la quille parce que même si les bords tout droits, on avait un léger déficit de vitesse. Au milieu de la nuit, avec Armand (de Jacquelot), on a fait une marche-arrière et c’est allé mieux ensuite, même si c’est difficile d’affirmer que c’était bien notre problème vu qu’à ce moment-là, on était un peu tout seul, sans personne autour pour se jauger en vitesse », a indiqué le skipper de Groupe Quéguiner qui a fait le choix de rester sur une trajectoire médiane lors du bord de près entre l’île d’Yeu et Les Sables d’Olonne, une option partagée par les vainqueurs de l’étape, Alexis Loison et Fred Duthil. « On a essayé de couper le fromage, mais pour nous, ça n’a pas trop bien marché par rapport à nos concurrents positionnés à la côte. On a quand même terminé en gagnant deux places, ce qui nous a fait du bien au moral », a ajouté Tanguy qui termine sur les talons de duos très expérimentés comme Justine Mettraux - Gwénolé Gahinet et Martin Le Pape – Charlie Dalin, puis juste devant des gros bras de la série tels que Corentin Douguet et Corentin Horeau. « On n’a clairement pas entamé notre capital confiance. On se dit en revanche qu’on a tiré une balle à blanc », a terminé Tanguy Le Turquais qui a maintenant rendez-vous le mardi 2 avril pour l’acte 2 de la compétition.