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Bordeaux, les voilà !

Comme prévu, Yann Eliès a quitté Port-la-Forêt mercredi, à la mi-journée, pour effectuer le convoyage de son Figaro Bénéteau jusqu’à Pauillac, d’où sera donné le départ de la première étape de la 48e Solitaire Urgo – Le Figaro, le 4 juin prochain. « C’était sympa. Cela m’a permis de retrouver le plaisir d’être en mer, d’une manière décontractée. J’ai pu pleinement profiter d’être à bord pour faire autre chose que barrer et me focaliser sur les réglages du bateau.

Yann Elies, skipper du Figaro Queguiner-Leucemie Espoir lors du depart de la Solo Concarneau 2017 - le 06/04/2017
© Alexis Courcoux

En l’occurrence, j’ai pu me pencher sur les différents logiciels, les systèmes d’envoi vidéo… Ça m’a fait du bien. J’ai aussi pu me concentrer sur mes nouvelles voiles. En début de saison, nous avons fait avec une garde-robe de bric et de broc mais à présent, je sens que nous avons tout au top », a expliqué Yann qui a fait son entrée dans l’estuaire de la Gironde par la passe sud, ce qui lui a également permis de prendre quelques repères concernant la topographie du site. « C’était intéressant de se remettre cette zone en tête car elle est à la fois piégeuse et dangereuse. On a vu, par le passé, quelques incidents causés par les bancs de sables, les cailloux et le reste. C’est vraiment un endroit où les écueils à éviter son nombreux et où il est important de ne pas trop tâtonner », a détaillé le skipper de Quéguiner – Leucémie Espoir qui a donc pris quelques repères en vue des premiers milles de la première étape de la course.  « Je commence à bien me projeter. Cette Solitaire, j’y pense depuis un moment déjà. Je m’attendais à ce que la préparation ne soit pas simple. Aujourd’hui, je commence à être pas trop mal, grâce à l’aide d’Erwan Steff. L’envie est là. Je sens que le stress et l’adrénaline de la compétition commencent à monter doucement. C’est bien et plutôt agréable », a ajouté le marin qui a rendez-vous, ce vendredi à 15 heures, pour un briefing sécurité, avant de prendre part à la grande parade qui le fera rejoindre le port de Bordeaux. « Pour l’occasion, j’aurai une équipe de France Télévision à bord. J’ai hâte d’être amarré au quai de la Bourse ce soir et de prendre mes quartiers à Bordeaux pour les dix prochains jours », a conclu Yann Eliès.