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Pour la gagne !

Comme prévu, aux alentours de 12 heures, ce jeudi, la flotte des 40 bateaux de la Solo Maître Coq s’est élancée pour la grande course de l’épreuve, une boucle de 350 milles finalement réduite à 260 milles, ce matin, par le comité de course qui redoute une large zone de molle sur la dernière partie du parcours.

Yann Elies, skipper du Figaro Queguiner-Leucemie Espoir lors du depart de la Solo Concarneau 2017 - le 06/04/2017
© Alexis Courcoux

« Les concurrents n’iront donc pas jusqu’à l’île de Ré à leur retour de Belle-Ile mais se contenteront d’enrouler une bouée dans le sud de Port-Bourgenay. Nous nous laissons, par ailleurs, la possibilité de réduire encore le parcours avant cette marque, lorsque les solitaires repasseront devant les Sables, si le vent est vraiment trop mou », a-t-on expliqué dans l’organisation. En ce qui le concerne, Yann Eliès est un peu déçu de ne pas s’en tenir initial mais se prépare, malgré tout, à une course assez complexe. « Je m’attends à quelque chose d’à la fois technique, avec notamment un régime assez perturbé de nord et des orages, et compliqué, avec de nombreuses transitions », a expliqué le skipper de Guéguiner – Leucémie Espoir. « Le schéma de la course parait très incertain et il est, en plus, perlé d’un bon 110 de coefficient de marée. Tout est réuni pour que ce soit compliqué mais je dois dire que cela me plaît assez. J’avais peur que ce soit simplement une course de vitesse, ce que je n’aurais pas apprécié puisque je n’ai pas encore mes voiles de la Solitaire », a précisé Yann qui occupe actuellement le 7e place au général mais qui sait que cette grande course à coefficient 3 risque bien de tout chambouler. « D’un point de vue sportif, il n’y a pas à tortiller, il faut gagner. Je pars pour la première place. C’est la dernière confrontation avant le Figaro et je veux bien faire », a annoncé le marin.