« Je me creuse les méninges pour trouver la meilleure trajectoire car il me sera impossible de faire la route optimale. Je vais devoir biaiser un peu, voire ralentir, pour laisser passer cette tempête », a indiqué le skipper de Quéguiner – Leucémie Espoir qui sait que contrairement à Paul Meilhat et Jérémie Beyou qui devraient réussir à passer devant, il va devoir faire attention à ne pas se retrouver au cœur du mauvais temps pour éviter de mettre à mal sa monture et de prendre des risques pour lui-même. « Je joue la carte de la prudence et, pour ça, j’accepte de ralentir, ce qui n’est pas facile lorsque l’on est en course. L’idée, en fait, est de parvenir à trouver une route qui me permette d’être au rendez-vous pour le train, mais pas trop tôt pour ne pas me prendre le gros du coup de vent ni trop tard pour perdre le moins possible sur les autres concurrents », a ajouté le navigateur qui redoute que les écarts s’accentuent avec ceux de devant. « J’attends avec impatience les fichiers de 19 heures ce soir pour voir comment la situation évolue. Les fichiers européens sont bien plus alarmistes que les Américains qui voient, eux, un peu moins de vent. A suivre… ».