Alors qu’il a maintenant débordé l’archipel du Cap Vert, Yann Eliès poursuit sa route en direction de l’équateur et se concentre sur la prochaine difficulté du parcours, en l’occurrence le Pot-au-Noir. Un Pot qui grossit chaque jour et qui pourrait, ainsi redistribuer les cartes dans les prochaines 48 heures.
Un Pot-au-Noir plus méchant que prévu ?
Le hic, pour l’heure, c’est que la situation ne semble pas très favorable au skipper de Quéguiner – Leucémie Espoir qui pourrait connaître des conditions un peu plus complexes que le groupe des sept leaders qui le devance, ce dimanche, de près de 80 milles. En effet, alors que ce dernier devrait bénéficier de conditions relativement correctes pour traverser la zone de convergence intertropicale, Yann, lui, pourrait bien être franchement ralenti avant de toucher les alizés de l’hémisphère sud. « Il y a fort à parier qu’il y aura une première cassure derrière Yann qui n’est pas sûr de pouvoir s’en sortir aussi bien que les leaders, et une véritable fracture avec le peloton emmené par Kito de Pavant (Bastide Otio), déjà à près de 400 milles du premier », a expliqué Christian Dumard, en charge de la météo de la course. A suivre donc.