« Jusqu’au bout, sur ce type de session, on apprend. C’est vraiment la leçon que l’on tire car on progresse à chaque fois », a souligné le skipper de Quéguiner – Leucémie Espoir qui a donc enchainé les petits parcours côtiers avec, à son bord, de nombreux journalistes venus toucher du doigt la complexité de la navigation sur un 60 pieds. « Ce sont des bateaux tellement complexes, que c’est finalement difficile de les connaître sur le bout des doigts », a avoué Yann, par ailleurs ravi d’avoir eu une dernière fois l’occasion de se confronter à une large partie de la concurrence avant le départ du tour du monde. « C’est vraiment la période des ders en ce moment. On dit au revoir aux stages, au café de la Hune… En même temps, c’est bien car cela nous rapproche de l’échéance », a ajouté le Costarmoricain qui va devoir mettre un bon coup de collier, comme il dit, dans les jours qu’il reste avant de rejoindre les Sables d’Olonne, pour finir de lister le matériel de rechange à embarquer mais aussi pour terminer l’avitaillement. « Je dois également aller faire un saut chez le dentiste pour un dernier check. J’espère réussir à faire un petit break mardi ou mercredi, juste avant de partir en convoyage jusqu’à Port Olona mais je crois que ça va être compliqué », a terminé Yann Eliès.