De nouveau en course depuis environ 36 heures, Yann profite de conditions plutôt mollassonnes pour se remettre dans le match (entre 10 et 12 nœuds de sud sud-ouest).
Un redémarrage en douceur
« Finalement, je suis assez content de redémarrer tranquillement même si j’avoue que ce n’est pas trop la fête car c’est quand même un peu dur de voir les petits copains de devant filer à plus de 20 nœuds de moyenne et de savoir que l’on va mettre deux ou trois jours de plus qu’eux pour boucler la transat », a déclaré le skipper de Quéguiner – Leucémie Espoir qui régate actuellement au coude à coude avec Conrad Colman et Jean-Pierre Dick, avec qui il est revenu au contact, hier, après avoir pourtant quitté Newport huit heures plus tard. « C’est intéressant de l’avoir à proximité, même si en ce moment il joue une trajectoire un peu différente de la mienne. Hier, nous étions à vue et nous avons communiqué par VHF, c’était sympa », a ajouté Yann, pas mécontent, par ailleurs, de commencer à s’éloigner de la zone interdite mise en place par l’organisation de la course et proche de laquelle les risques de taper des OFNI étaient encore grands. La suite ? Dans l’immédiat, pas d’autres choix que de continuer de descendre vers le sud. En revanche, dans 24 heures environ, il va falloir faire un choix entre deux routes distinctes : soir remonter vers la porte des glaces, soit rester sur une route plus sud que la route directe. A suivre donc.