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Un stage Figaro rude mais riche

Rentré samedi dernier de quinze jours d’entraînement intensifs à la montagne, c’est avec une forme olympique que Yann Eliès a attaqué le stage d’entraînement Figaro organisé ces trois derniers jours par le Pôle Finistère Course au Large, en double avec Daniel Souben.

Stage Figaro en Double avec Daniel Souben - Février 2016
© DR

« C’était vraiment super sympa. Ainsi, tous les deux, nous avons pu poursuivre notre logique de travail, notamment sur le volet « prise de décision ». C’était aussi super de partager des petits moments en régate pure car finalement, le plus souvent, Daniel est intervenant extérieur et ne participe pas à la manœuvre »,  a commenté le skipper de Groupe Quéguiner – Leucémie Espoir à son retour à terre, ce jeudi en fin de matinée, à l’issue d’une navigation de nuit pour le moins rude. « Jeanne (Grégoire, le nouveau coach du Pôle, ndlr) nous a envoyé sur un parcours de 90-100 milles qui nous a fait remonter jusqu’à Penmarc’h puis redescendre jusqu’à Groix avant de rentrer à Port-la-Forêt. C’était chouette mais il a fait un froid de canard. Naviguer par 5°C et 25-35 nœuds de vent, c’était un peu ambiance 40° Rugissants, voire 50° Hurlants, la mer cassée en moins ! », a déclaré Yann, toutefois pas mécontent de cette sortie. « On n’a jamais très envie d’aller se mettre dans ce genre de conditions mais une fois qu’on l’a fait, on est super content et on se dit qu’on a bien fait d’y aller. C’était chouette et intense car nous avons fait de nombreux changements de voile et bien sollicité les bateaux », a détaillé le marin qui s’était également régalé les deux jours de stage précédents. « C’était radicalement différent. Presque Hawaï, avec 10 nœuds de vent et du soleil. Franchement, c’était trois jours sur l’eau vraiment instructifs », a-t-il souligné. Son prochain rendez-vous à Port-Laf : une journée météo avec Jean-Yves Bernot, mardi prochain. « Nous allons alors recevoir le fameux Road-Book du Vendée Globe, des analyses complètes de Jean-Yves sur le tour du monde », se réjouit le skipper qui va continuer, d’ici là, à superviser le chantier de son 60 pieds à Lorient.