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Élodie Bonafous : « Une épreuve qui a fait du bien ! »

La 14e édition du Tour de Bretagne à la Voile s’est achevée ce dimanche, à Quiberon, au terme de neuf jours de compétition. Neuf jours lors desquels les 26 duos en lice ont enchaîné à un rythme d’enfer quatre parcours côtiers et trois étapes de ralliement entre Saint-Quay-Portrieux et Quiberon, en passant par Brest et Lorient. 

Elodie Bonafous & Pep Costa a bord du Figaro Groupe Queguiner-La Vie en Rose
© Pierrick Contin

« On a débuté le match en maximisant un peu trop la prise de risque, mais on est assez contents d’avoir réussi à comprendre où étaient nos erreurs et à rectifier le tir sur la fin », explique Elodie Bonafous, qui a notamment signé de belles 3e et 5e places lors du tour de l’île de Groix puis lors de l’étape entre Lorient et Quiberon. « On a terminé aujourd’hui à la 12e place sur  l'utltime manche, mais celle-ci s’est toutefois inscrite dans la même philosophie que les deux précédentes car si on a pris un mauvais départ et tiré un mauvais premier bord, on est ensuite parvenus à reprendre une dizaine de places en jouant gagne-petit dans une flotte très serrée. On termine avec un résultat qui n’est pas super mais on a bien travaillé », détaille la Finistérienne qui finit la compétition avec pas mal de fatigue accumulée, mais aussi et surtout de nombreux motifs de satisfaction. « Notre classement général final (15e, ndlr) n’est, de fait, pas à la hauteur de nos espérances mais ce Tour de Bretagne m’aura clairement fait du bien. Il m’aura permis de renaviguer, de me faire plaisir sur l’eau, de reprendre un peu de confiance et de comprendre qu’il ne faut pas tout le temps naviguer dans les coins. Il m’aura également permis de pas mal travailler la gestion de flotte et la tactique, choses que je n’avais plus faites depuis un moment et qui auront été une jolie piqure de rappel avant la Solitaire du Figaro », relate Élodie. « L’épreuve a été un bon apprentissage sur plein de points et ça me met dans un bon état d’esprit pour la suite d’autant que j’ai pu voir que j’avais la vitesse à toutes les allures et dans toutes les conditions », termine la navigatrice qui, pour mémoire, signait son retour à la compétition après trois mois d’arrêt à la suite d’une blessure au genou.